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 Ezra Warschawski ─ Daemon, Complice

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LVL
61
The Card with No Name
    CONNECTION : FAILED
Ezra Warschawski

Messages : 61
Karma : 40
Âge : Trente-trois ans
Emploi : Anciennement agent spécial de la CIA ; désormais fugitif
Quartier de domicile : Paradise - Stardust Casino
Alignement : Chaotique bon
Citation : God has never played his role, cause I'm the one who saves my soul.

https://holos.forumsrpg.com/t73-ezra-warschawski-daemon-complicehttp://holos.forumactif.com/t143-ezra-warschawski-disruptive-by-design


Ezra Warschawski
The Card with No Name
61
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Trente-trois ans
Anciennement agent spécial de la CIA ; désormais fugitif
Paradise - Stardust Casino
Chaotique bon
God has never played his role, cause I'm the one who saves my soul.
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Ezra Warschawski
Lun 25 Mar - 12:04

Ezra Warschawski
We could set the world on fire using only our minds

Audacieux
Sociable
Attentif
Charmant
Bordélique
Compétitif
Téméraire
Sournois
Ezra Elijah Warschawski
Trente-trois ans
28 Mai 1987
Chicago, Illinois
Américaine
Anciennement agent spécial de la CIA, désormais fugitif
Las Vegas, Paradise — Stardust Casino
Chaotique bon
Daemon — Complice
Osamu Dazai — Bungou Stray Dogs
Life of Brian
There's no Messiah in here. There's a mess all right, but no Messiah.

James Craig. Un nom connu aujourd'hui encore sous les traits d'une personnalité éteinte, mais qui perdure désormais en cet individu attablé au bar. De ce nom émane un étrange parfum difficile à cerner pour quiconque chercherait à approcher cet homme sans le connaître. C'est là une réflexion que se fait un habitué du Stardust, au beau milieu d'une conversation accompagnée de quelques verres et confortablement installé aux côtés du concerné. Face à son Four Roses à moitié vide, ce dernier esquisse un sourire empreint de mesquinerie alors qu'il abat la carte maîtresse de son jeu sur le comptoir. Gagné, la sublime montre à gousset mise en jeu est désormais sienne, en témoigne le regard surpris de son adversaire qui ne peut que reconnaître sa défaite et pleurer la perte de son bien au paraître ostensiblement tape-à-l’œil.

─ Ma foi, vous êtes bien meilleur que ce que je pensais Mr. Craig, le complimente-t-il.

Plus que satisfait de sa performance, James s'efforce à rester impassible et évite d'élargir ce sourire narquois aux coins de ses lèvres. Ils sont tous les mêmes. Tous pareils. Tous ces gens ne font que répéter la terrible erreur qu'est celle de le sous-estimer. Une fâcheuse tendance qui a le don de l'irriter mais qui le motive, toutefois, à leurs prouver qu'ils ont tort ; car le meilleur d'entre tous, évidemment, c'est bien lui. Le monde est simplement aveugle, jaloux et borné. Ou bien est-ce lui ? Que nenni, il sait parfaitement de quoi il est capable, contrairement à tous ces ignorants dont il est quotidiennement entouré.
Quelle plaie que de devoir faire profil bas, lui qui aimerait pouvoir user de tous ses talents dans l'unique but de crier à qui veut l'entendre qu'il existe et que ses compétences méritent bien quelques éloges. Mais ce soir, oh non... Ce soir, James se contenterait de ce compliment, il en a déjà trop fait d'après le regard désapprobateur que Felix lui adresse plus loin, ce à quoi il ne répond qu'en brandissant discrètement son pouce en l'air afin de lui signaler que tout va pour le mieux et qu'il gère la situation comme le professionnel qu'il est depuis toujours, à n'en pas douter. Personne ne peut le blâmer, pas même son cher partenaire d'infortune qui sait pertinemment qu'il a ce besoin constant d'activité, d'adrénaline, quels qu'en soient les enjeux, peu importe... Ou presque.

─ Mais vous savez, je suis plutôt mauvais perdant. Je ne peux pas repartir les mains vides... Vous comprenez ? poursuit son adversaire.
─ Si vous avez autre chose à perdre, je vous en débarrasserais très volontiers, le provoque-t-il de son sourire mutin, son bourbon maintenu en l'air alors qu'il s'apprête à s'en délecter pour la énième fois.

L'homme étouffe un rire, sa rencontre du soir ne manque décidément pas de répondant et se veut même étonnamment confiante, à la limite de l'outrecuidance. Intéressant, un esprit aussi concurrentiel que celui-ci est plus que le bienvenu. Alors sans plus tarder, il dépose une bague dont la splendeur sublimée par l'éclairage du casino se reflète dans le regard cupide du touriste tout droit venu du Texas -du moins, selon ses dires. Il sait qu'il se doit de lutter contre la tentation. Il sait que le regard inquisiteur de Felix le toise dangereusement, à l'image d'une épée de Damoclès qui, il le pense, pourrait frapper dès l'instant où il aurait l'audace ─et peut-être même l'imprudence─ d'accepter ce nouveau pari. Il sait qu'il serait probablement temps d'arrêter les frais.
Mais après tout, pourquoi s'en priver ? Il ne s'agit là que d'un simple défi entre deux camarades de beuverie, un jeu inoffensif. D'autant plus que l'issue de cette confrontation imminente n'est déjà plus un secret pour James, elle ne l'a jamais été ; il gagnera, une fois encore. Suivant le mouvement, il sort à son tour l'objet de sa mise : un pendentif d'une valeur de quelques centaines de dollars raflé à une autre habituée du Stardust quelques jours plus tôt ; une vision fort plaisante pour le natif de Vegas qui se voit déjà l'offrir à sa fille adorée. Le temps de battre les cartes avant de les distribuer, la partie peut maintenant commencer.

Un appel impromptu vient toutefois rompre leur compétition improvisée, obligeant l'homme à décrocher après s'être platement excusé auprès de James qui, lui, profite de cette occasion pour passer en revu chaque cas de figure potentiel, afin d'adapter sa ruse en fonction de la situation, quitte à user de quelques mauvais tours ; tricher c'est comme répandre des rumeurs : c'est trop facile. Qui a dit que toutes les victoires se devaient d'être honnêtes ? Le plus important, ce n'est pas de participer, il n'y a que les perdants pour dire ça. Mais James n'est pas de ceux-là, il sait que la saveur d'une victoire n'a pas d'égal. Alors quand le propriétaire de la bague fait l'erreur ─la seconde à son égard─ de lui tourner le dos durant son appel, ses yeux dérivent aussitôt sur les quelques cartes posées côté face sur le comptoir. Un vif coup d’œil panoramique lui permet de s'assurer qu'aucun regard indiscret ne le scrute, avant qu'il ne constate que Felix a, quant à lui, disparu. Sans doute a-t-il une affaire à régler, ou peut-être a-t-il simplement fuit Andreas, qui sait ? A moins que...

James n'a pas le temps de réagir lorsqu'il sent une présence hostile se dessiner dans son dos, et se fait aussitôt tirer en arrière par le col de sa chemise qui finit maladroitement par l'étrangler au passage. Son corps commence cruellement à manquer d'air lorsque la pression le relâche enfin, à l'abri de tous les regards, excepté celui de Felix qui semble sévèrement le juger.

─ T'en rates jamais une, hein ?
─ Ça va, relaaax ! C'est pas comme si je m'étais installé à une table de Blackjack, c'était juste de petits jeux improvisés au bar... Et c'est lui qui me l'a proposé d'ailleurs, ça aurait été plutôt impoli de refuser, tente-t-il de se justifier après avoir repris son souffle. Tu permets ? J'ai un dernier gain à empocher.
─ Oh non Ezra, t'iras nulle part, lui déclare soudainement son partenaire qui le retient de nouveau, par le bras cette fois-ci.

Interloqué par tant d'insistance, il devine que quelque chose ne tourne pas rond. Un soupçon très vite confirmé par le Suédois qui lui apprend qu'Ava est, au plus grand dam des deux hommes, introuvable. Cependant, Ezra ne semble étrangement pas aussi perturbé que son compagnon et à raison : l'heure. « Tu t'inquiètes toujours trop, laisse-la vivre un peu » a-t-il envie de lui rétorquer, mais il n'est pas d'humeur à supporter les leçons de morale qui découleraient d'une telle remarque ; lui reprocher son côté surprotecteur pousserait simplement l'ex-mercenaire à déplorer son manque de prudence. Pourtant, cette témérité et ce goût si particulier pour le risque sont bel et bien ce qui permettent à la demoiselle de s'épanouir, du moins selon lui. Mais Felix peine à comprendre que son comportement plus laxiste ne signifie guère qu'il en oublie ses responsabilités ni la précarité de leur situation actuelle.

Une première voix intérieure lui souffle de retourner au bar ─sérieusement, il n'a même pas terminé son bourbon, sans mentionner ses gains abandonnés sur le comptoir─, tandis qu'une autre l'exhorte à retrouver la jeune fille, ne serait-ce que pour s'assurer de son bien-être. Un moment d'hésitation qui incite son compagnon à reprendre la parole pour lui assigner une partie du casino à couvrir, pendant qu'il s'occupe de l'autre.

─ Oui oui, d'accord j'y vais... « Maman », se moque-t-il ouvertement, avant de s'éclipser illico presto pour ainsi esquiver toutes formes de représailles; il peut déjà entendre la voix de Felix s'évanouir au loin tandis qu'il s'engage dans un couloir.

Les secondes s'écoulent rapidement pour devenir des minutes, mais toujours aucun signe d'Ava à l'horizon. Si une légère pincée d'inquiétude ne tarde pas à s'immiscer dans le cœur d'Ezra, ce dernier se conforte tant bien que mal dans l'idée que sa petite protégée ne puisse pas s'être aventurée trop loin, car si il y a bien une chose qu'elle ne raterait pour rien au monde, c'est forcément cela.
Poursuivant ses recherches tout en surveillant le cadran de sa montre, l'ancien agent de la CIA la retrouve finalement postée à l'entrée du Stardust, d'où elle observe diverses scènes, aussi triviales soient-elles. Felix l'aurait assurément sermonnée, mais pas lui. Ravi de pouvoir confirmer ses convictions, il interpelle alors la demoiselle quelques mètres plus loin, lui faisant signe d'approcher avant de poser une main délicate sur son épaule.

─ Ne me dis pas que t'as pas vu l'heure passer, Venus 2323 commence dans moins de dix minutes, la prévient-il. Je doute que t'aies envie de rater ça.

Et lui non plus, mais il se garde bien de montrer un quelconque enthousiasme face à cette idée qu'il peine terriblement à assumer. Une chance qu'Ava soit particulièrement friande de cette série, lui forgeant ainsi l'excuse parfaite pour se poser devant lui aussi : « Je m'intéresse à ses centres d'intérêt pour mieux la connaître, tout simplement », ainsi qu'une multitude d'autres arguments visant à masquer cette vérité trop embarrassante pour être librement exposée au grand jour.
Sur ce, il invite finalement la demoiselle à prendre les devants pour regagner leur suite Royal Flush, tandis qu'il se met en tête de retourner au bar pour y récupérer ce qui lui revient de droit avant de la rejoindre. C'est toutefois sans compter sur la surprise, on ne peut plus déplaisante, qui se peint sur son visage lorsqu'il constate l'état du comptoir à son retour : rien, il n'y a rien, ni personne. Nada. Niente. Nichts. Même son Four Roses semble s'être volatilisé. Amer, Ezra serre le poing, incapable de retrouver le visage du fumier qui a lâchement fuit dans la foule étouffante du casino.

« Et merde. »

The Holy Grail
Strange women lying in ponds distributing swords is no basis for a system of government.

Pile ou face ?
Pile.

Quel est votre signe astrologique ?
Gémeaux ascendant Capricorne.

Plutôt Parti Républicain ou Démocrate ?
A ce jour, son avis est mitigé.

Pensez- vous que le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito ?
C'est une question piège ?

Croyez-vous aux soucoupes volantes, aux projections astrales, à la télépathie, aux pouvoirs parapsychiques, à la voyance, à la chasse aux fantômes, à la télékinésie, à la transe médiumnique, au monstre du Loch Ness et à la théorie de l'Atlantide ?
Il veut surtout croire en une bonne étoile inexistante. Alors l'abstrait, il s'y connaît bien malgré lui.

Ah et j'oubliais : la réincarnation, ça vous parle ? Êtes-vous persuadé(e) d'avoir été un philosophe barbu et barbant dans une vie antérieure ?
Un philosophe, peut-être pas... Mais une figure historique brillante et adulée, très certainement.

The Meaning of Life
Well, that's the end of the film. Now, here's the meaning of life.

4 Janvier 2019, 15:26
Russie, aux abords de Volodarskogo
Données indisponibles


Quelques rayons de soleil couchant parviennent à s'infiltrer dans la pièce, malgré les fenêtres maladroitement barricadées, éclairant ainsi le canon du revolver pointé sur Ezra. Dans son dos, les mains menottées à un pilier de ciment, ce dernier observe son geôlier en silence. L'angoisse qu'il discerne sur son visage lui arrache un sourire en coin tandis qu'un léger rire se noie presque au fond de sa gorge, provoquant immanquablement l'homme qui se tient devant lui, quelques mètres plus loin.

─ Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? J'crois pas que tu sois en position pour rire, le prévient-il, visiblement piqué à vif et à bout de nerfs.
─ Je me demandais juste ce qui avait bien pu te pousser à retourner ta veste comme tu l'as fait. Reid Sterling, ça claquait plutôt bien comme nom pour un agent de la CIA, et t'avais pas franchement de quoi te plaindre jusque-là, si ?
─ La ferme ! En quoi ça t'avance de te poser ce genre de question, puisque de toute évidence tu vas crever ? Comme ton pote qui se donnait des airs d'Alexander Solonik.

Ezra ne répond pas. Son « pote », comme il le dit, n'a rien à voir avec la racaille Russe, quelle insulte. Éradiquer toute vermine de ce genre et la mettre hors d'état de nuire, c'est ça son job, tout comme le sien et celui de ce pauvre paria qui ose se croire meilleur qu'eux. Du moins, ça l'était, avant qu'il ne trahisse honteusement ses pairs en s'alliant avec l'ennemi sans scrupule, aucun. Le plus drôle, c'est que cet effronté ose parler de son coéquipier, persuadé que celui-ci gît déjà à l'état de cadavre dans les décombres de l'explosion qui a fait sauter le bâtiment ciblé par les représentants de la loi ; détruire, c'est là tout ce que les partisans du crime savent faire, cette pulsion coule dans leurs veines ; ils se font frères et sœurs de sang en versant celui des autres et se rient des dommages collatéraux. Mais Ezra le sait, ce type qui lui sert de binôme n'est pas qu'un dur à cuir, mais plutôt un dur à cramer. Tout ce qu'il lui reste à faire c'est gagner du temps et peut-être trouver de quoi se libérer de ses entraves qui lui engourdissent les muscles.

28 Mars 2004, 10:02
États-Unis, Illinois, Chicago
Walter Payton College Prep

Raides comme des piquets, face au bureau du proviseur, les frères Warschawski encaissent les remarques fulminantes de ce dernier. Bien qu'impassible, de façon à ne rien laisser paraître de son véritable ressenti au milieu de cette situation, Ezra se moque profondément des reproches qui lui sont faits ─d'ailleurs, ils lui sont presque tous adressés, pour changer. A chaque fois c'est le même discours, une redondance si régulière qui a finalement forgé cette forme d'immunité dont il jouit aujourd'hui ; toutes ces piques acerbes que le monde lui renvoie à la figure, il n'en a que faire ; personne ne peut leurs dicter la manière dont ils doivent vivre, ni à lui ni à son frère. Alors quand le quadragénaire ─ou a-t-il déjà dépassé la cinquantaine ?─ crache enfin son verdict avant de les libérer, Ezra se contient face à la tentation de lui lâcher ses quatre vérités telle une bombe à retardement ; ça doit bien faire des mois qu'il réprime cette envie, mais Miraël s'efforce toujours de calmer ses ardeurs et cette fois-ci ne fait pas exception : « C'est bon, laisse courir » lui fait-il comprendre par un geste accompagné d'un simple regard.

A peine sont-ils sortis de cette office infernale qu'ils se font aussitôt aborder par un trio de seniors péteux, convaincus que leur place si brillante dans l'équipe de football du bahut s'accompagne d'un statut de supériorité sur les élèves dits lambda. Un comportement qu'Ezra ne peut que difficilement supporter. Le simple fait de les croiser dans les couloirs ou de les voir apparaître dans son champ de vision l'irrite plus qu'il n'ose le prétendre. Parmi eux, le quarterback s'avance, paré de sa serviette de bain sur les épaules ; il revient tout juste d'une douche prématurée, suite à l'explosion surprise du ballon de rugby rempli d'une substance à la fois si étrange et écœurante qu'il n'ose même pas s'imaginer de quoi il s'agissait réellement. La seule chose dont il puisse être certain, c'est l'identité des coupables : les frères Warschawski, ou plutôt les frères Calamité, comme la plupart des élèves aiment les surnommer.

─ Alors les losers, vous avez écopé de combien de temps, cette fois-ci ? Trois, quatre semaines ? Ou peut-être est-ce un renvoi définitif ? les interroge-t-il sur un ton dédaigneux avant de se délecter nonchalamment du contenu de sa bouteille d'eau.
─ Je suis impressionné, Gavin. Par ta stupidité, j'entends. Je savais que t'étais loin d'être une lumière, mais de là à ce que tu ne remarques rien d'anormal avec le ballon, vraiment tu m'épates, rétorque Ezra avant de frapper la bouteille pour en déverser tout le liquide sur le senior. Mes excuses, visiblement la douche n'a pas suffi à tout t'enlever, lâche-t-il finalement avant d'empoigner son frère pour s'éloigner sans leurs accorder ne serait-ce qu'un dernier regard.

Furax, Gavin se met à vociférer dans les couloirs ; sa fierté a déjà trop souffert aujourd'hui, il lui faut réclamer justice lui-même. C'est toutefois sans compter sur ses deux camarades qui, eux, font étonnamment preuve d'un peu plus d'intelligence en retenant ce quarterback sanguin, l'empêchant ainsi de faire plus de vagues que nécessaire.

─ Je suis désolé frangin, s'excuse enfin Ezra à mi-parcours dans les escaliers.
─ C'est vrai que tu y es peut-être allé un peu fort cette fois...
─ Je ne regrette pas ce que j'ai fait, c'était mérité, se défend-il après un temps de silence durant lequel il soutient le regard de son aîné pour finalement reprendre le pas. Si c'était à refaire, je le referais sans la moindre hési--

En bas des marches, il n'a pas le temps de conclure sa phrase, subitement interrompu par l'apparition d'une demoiselle qui semble aussi gênée que surprise.

─ Ah ! Je pensais que vous étiez déjà partis, commence-t-elle, nerveuse. Hm... Miraël ? demande-t-elle timidement, incapable de distinguer les deux jumeaux.
─ Pourquoi t'essaierais pas de deviner, hm ?
─ Allons Ezra, ne sois pas mesquin envers elle, déclare finalement le concerné, au plus grand dam de son frère qui lève les yeux au ciel.

Lâchant un soupir, ce dernier prend alors place contre le mur, parfaitement conscient des intentions de la jeune fille mais toutefois incapable de les comprendre. Quelques semaines plus tôt déjà, une élève anonyme avait glissé une lettre mielleuse dans le casier de son frère qui, lui-même, n'était pas tout à fait étranger à ce genre de surprise récurrente ; Ezra, à l'inverse, héritait constamment de toutes sortes de guet-apens visant à le tourner en ridicule voire à le menacer de violences. Une différence de traitement qui ne cesse de le surprendre aujourd'hui encore, mais qu'il n'a pas la foi d'endurer en l'instant présent. Trop lente d'esprit à son goût et par conséquent incapable de trouver ses mots, la demoiselle n'a malheureusement pas l'occasion de formuler son invitation dans son entièreté que le cadet Warschawski finit par intervenir, la coupant dans son élan :

─ Non désolé, il a pas le temps. Si tu veux bien nous excuser, on doit y aller, lâche-t-il sèchement avant d'attraper son frangin par les épaules pour le pousser en direction de la sortie du bahut, laissant derrière eux une jeune fille dépitée.

4 Janvier 2019, 19:33
Russie, aux abords de Volodarskogo
Données indisponibles


Trois bonnes heures se sont essoufflées depuis la tombée de la nuit, plongeant ainsi les deux hommes dans des ténèbres faiblement chassées par la lumière blafarde d'une lune hivernale. Ezra a le souffle court, son corps le tiraille de toute part, tordu par la douleur provoquée par les deux balles que lui a collées son geôlier ─l'une dans sa jambe droite, l'autre dans son bras gauche─ dans l'unique but de le faire taire.

─ C'est pratique les silencieux, tu trouves pas ? l'interroge alors Reid sur un ton à la fois caustique et ironique. T'as de la veine, je suis quand même plutôt sympa, j'aurais pu te péter la rotule. Et tu peux aussi t'estimer heureux d'être encore en vie, je pourrais très bien te faire sauter la cervelle, mais tu peux toujours m'être utile. C'est uniquement pour cette raison que t'es encore là, alors ancre-toi bien ça dans le crâne, c'est clair ? achève-t-il avant d'asséner un coup au captif en guise d'ultime avertissement.

Un filet de sang s'écoule au coin de ses lèvres ; il recrache une gorgée d'hémoglobine, peu désireux de la ré-ingurgiter, sans quitter l'homme des yeux. Parler de sa femme et de son pauvre môme qui les attendent tous deux au pays n'était vraisemblablement pas une si bonne idée, Ezra avait mal calculé sa manœuvre, touchant involontairement une corde sensible.
Reid sait que tout est fini pour lui, il est fait comme un rat. Pourtant, à l'entendre manger ses mots, un frêle espoir subsiste en quelques associés supposés le retrouver ici-même... Depuis une demi-heure déjà.

─ Qu'est-ce qu'ils foutent, bordel ? s'impatiente-t-il.

Une question fort pertinente, même pour Ezra qui commence, lui aussi, à sentir une pointe de nervosité le gagner. « Le problème ne peut pas venir de la puce, impossible » réfléchit-il. Pourtant, connaissant la bête, il devrait déjà être là. Plongé dans ses réflexions, il revient subitement sur Terre lorsque Reid s'exclame vivement à la vue de phares perçant la nuit, au loin : les renforts sont enfin là. A la hâte, le fugitif réajuste son attirail, range ses quelques affaires qui traînent et bouclent ses sacs avant de s'approcher de son captif, revolver en main.

─ On dirait que ta chance a tourné. Finalement je n'ai plus aucune utilité pour toi, déclare-t-il tout en braquant à nouveau le canon de son arme à feu.

Mais au moment fatidique, la porte de la bâtisse délabrée vole en éclats, faisant tressaillir l'homme qui n'a guère le temps de réagir, ni de réaliser l'état de la situation avant qu'une balle ne lui perfore le crâne sous le regard stupéfait d'Ezra. Ce dernier plisse des yeux lorsque le nouvel arrivant braque sa lampe dans sa direction, incommodant sa vue l'espace de brèves secondes avant de s'approcher. Felix avait un timing parfait. Hautement risqué, mais parfait.

─ C'est pas trop tôt, j'ai failli attendre, tente de plaisanter Ezra, rassuré de constater que la puce sournoisement accolée au fugitif aie fonctionné sans accroc.
─ Allez lève-toi, on se tire, ils arrivent, l'exhorte son compagnon tout en le libérant de ses chaînes avant de l'épauler jusqu'au Land Rover Defender à l'extérieur.

Une fois son équipier installé à l'arrière, Felix s'empresse de démarrer le véhicule, et fait crisser les pneus sur son départ précipité. Le temps presse, les deux agents de la CIA n'ont plus qu'un dernier objectif à mener à bien : atteindre le point d'extraction, au vu de leur situation d'urgence ; quitter le pays dans les plus brefs délais est désormais primordial, au risque de se faire traquer par d'autres criminels véreux plus que déterminés à leurs faire la peau... Tout comme les occupants de la Jeep qui ne tardent pas à les prendre en chasse sur une route humidifiée par le souffle impitoyable de l'hiver. Armes déployées, ils ouvrent aussitôt le feu, obligeant Ezra à se coucher sur la banquette arrière, à l'abri des tirs qui ne manquent pas de briser la vitre du coffre.

─ T'es en état de tirer ? lui demande Felix tout en lui faisant réceptionner un Mateba.

Curieux modèle que voici, mais Ezra s'abstient de tout commentaire et lutte contre la douleur de ses blessures pour tenter d'éliminer leurs poursuivants, à commencer par le conducteur. Mais la route cahoteuse lui complique toutefois la tâche, tandis que la Jeep se rapproche dangereusement pour venir heurter le Defender que Felix maîtrise tant bien que mal en dépit du choc.

─ Regarde en-dessous de ton siège, il y a un AT4 ! le presse ce dernier.
─ Un quoi ?! Mais d'où ça sort, putain ?! s'étonne son compagnon.
─ On s'en fout, c'est pas notre caisse je te rappelle, c'est celle d'un de ces trafiquants d'armes !

Sans plus tarder, Ezra se fait de nouveau violence et s'exécute malgré le supplice de ses plaies, sous les conseils éclairs et avisés de son collègue bien plus calé dans ce domaine. Une fois paré, il se tourne alors vers le coffre du Defender et encourage Felix à les distancer ; il n'a pas le droit à l'erreur, pas avec une telle arme à usage unique. Une nouvelle pluie de balles s'abat sur eux à mesure qu'une distance se creuse entre les deux véhicules, tandis qu'Ezra verrouille sa cible dans sa ligne de mire... Et fait finalement feu. L'impact est sans appel, faisant voler la Jeep qui exécute alors plusieurs tonneaux aériens avant de s'écraser lourdement plus loin sur la trajectoire des agents spéciaux. De justesse, Felix enclenche le frein à main et fait glisser le Defender sur un tapis de microcristaux, esquivant in-extremis une collision mortelle, alors qu'Ezra se heurte contre les sièges avants, non sans se faire mal.

─ Merde, Felix ! se plaint-il en serrant les dents.

L'ex-mercenaire l'ignore cependant, uniquement concentré sur leur objectif qui se dessine progressivement droit devant eux : le Black Hawk de la Navy SEAL brasse l'air nocturne, le pilote est déjà paré à décoller, tandis qu'un autre homme fait glisser la portière à l'arrivée des deux agents qui abandonnent aussitôt leur véhicule pour monter à bord de l'hélicoptère ; la seconde suivante, il ne touche déjà plus le sol et fait cap vers la frontière Ukrainienne.

─ Fais-lui un garrot vite, on aura atterri à Kiev avant que son état ne devienne trop critique, déclare le Frogman à l'adresse de Felix. Je peux lui prodiguer quelques soins en attendant, mais ce ne sera pas suffisant.

Deux à trois bonnes heures de vol s'annoncent pour le duo qui ne pourra réellement souffler qu'une fois en territoire allié. Épuisé par les récents événements, Ezra ferme les yeux un instant, allongé dans un coin de l'appareil et se concentre sur les deux hommes qui s'activent à proximité. Une fois les premiers soins effectués, le reste du voyage se meuble par diverses conversations, en commençant par un bilan de leur mission soldée par un succès plus que mérité, en dépit de sa conclusion pour le moins... Tumultueuse.

30 Novembre 2019, 08:54
États-Unis, Nevada, Las Vegas
Locaux de la CIA

Mug de café en main ─noir avec deux carrés de sucre, s'il vous plaît─, Ezra laisse un long soupir s'extirper d'entre ses lèvres. Assis à son bureau couvert de paperasse au sujet de sa prochaine mission, les yeux rivés sur quelques documents, il ne parvient qu'à les lire en diagonale et ne prête pas plus d'attention à un collègue venu lui apporter un dossier supplémentaire qu'il ne prend même pas la peine de feuilleter ; il a l'esprit ailleurs, préoccupé par le comportement particulièrement étrange adopté par son aîné depuis quelques temps. Puis il y a cette fille aussi, celle pour qui son frère semble avoir un sérieux penchant, à en juger par le nombre de fois -qu'Ezra ne compte même plus- où il les a surpris ensemble en plein rendez-vous. Car c'est bien ce dont il s'agit, n'est-ce pas ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, il peine terriblement à trouver une toute autre explication plausible parmi les nombreuses théories qui fusent à travers son esprit.

Habitué à la distance que le travail et le temps ont respectivement creusé entre lui et son cher frère, Ezra n'en reste pas moins perplexe face aux cachotteries évidentes de ce dernier ; il ne peut rien lui dissimuler, il le connait trop bien pour être dupe, c'est certain.
A nouveau, une succession d'hypothèses vient troubler ses pensées, lorsqu'il aperçoit Felix de l'autre côté de la porte, passant son chemin sans daigner s'arrêter. Tapotant machinalement son stylo sur le haut de son crâne, Ezra se lève finalement pour aller à la rencontre de son coéquipier qui aurait logiquement dû entrer pour lui faire part d'un bilan qu'il attend de pied ferme. Décidément, si quelqu'un en venait à lui dire que le sens de rotation de la Terre s'était inversé, il n'aurait assurément aucune peine à le croire ; c'était comme si le monde entier avait changé à son insu, tout son entourage lui semblait biscornu.

─ Hé, t'as une seconde ? lui demande-t-il après l'avoir enfin rattrapé dans le corridor.

L'ex-mercenaire fait volte-face, il ne lui faut qu'un dixième de seconde pour savoir qu'il s'agit bien de son compagnon là devant lui, et non pas de son clone qu'il préfère éviter au possible, et ce pour de multiples raisons. Mais lorsqu'Ezra évoque l'enquête qu'il lui a personnellement confiée, curieux d'en recevoir quelques nouvelles, son visage devient blême ; en aucun cas son coéquipier ne devait apprendre la triste vérité qu'était son échec : celui de s'être fait lamentablement griller par une demoiselle frêle et naïve, celle-là-même qu'il avait épiée lors de ses nombreuses filatures, à chaque fois qu'elle rencontrait Miraël. Non, personne n'a besoin d'en savoir quoi que ce soit, et surtout pas son collègue.
Refait d'une composition nouvelle, Felix déclare alors avec assurance à ce dernier qu'il peut désormais confirmer ses soupçons : suite à son enquête, il est maintenant clair que Miraël et cette étrange demoiselle entretiennent une relation amoureuse. Une déclaration qui laisse Ezra sans voix, avant qu'il ne secoue la tête et ne lâche un « j'en étais sûr », la gorge légèrement nouée. Cependant, si la lumière est enfin faite sur cette question, une autre ─plus sombre encore─ ne cesse de s'épaissir... Mais plus pour très longtemps.

Dans la continuité de leurs recherches, au milieu d'un échange de messes basses, Ezra ne manque pas de remercier son compagnon pour ses efforts, avant de lui assurer qu'il s'occuperait du reste lui-même ; il n'y a que lui pour se charger de la suite de leur enquête sibylline qui s'avérera plus implexe que ses idées les plus infatuées face à une vérité toute aussi folle qui aura tôt fait de précipiter sa chute... Un déclin cinglant qui déchirera toute une vie de dur labeur au service de la loi, pour céder place à un avenir régi par un chaos aussi inéluctable qu'implacable ; un destin dont il ne sera pas aisé de se défaire, pour autant qu'une telle occasion fortuite ne se présente... Si un tel jour parvient à poindre à l'horizon.

12 Décembre 2019, 22:59
États-Unis, Nevada, Las Vegas
Locaux de la Tyrell Corporation


Plusieurs lunes se sont succédé une à une avant ce soir-là. Plusieurs lunes qui ont pu tenir compagnie à Ezra, accompagné de nombreuses tasses de café pour adoucir toutes ces nuits blanches dont il a finalement perdu le compte. Son corps las et épuisé quémande un temps de répit, mais l'adrénaline qui coule dans ses veines suffit à le maintenir debout et parfaitement éveillé ; ses efforts ont enfin payé. Si certaines réponses lui échappent encore, les dernières pièces du puzzle ne tarderaient pas à s'assembler ; Ezra se sait capable de braver et percer chaque mystère, chaque secret érigé par son frère -qui aurait, d'ailleurs, dû se douter de ses intentions, mais il semble avoir oublié à qui il a affaire.

En cette nuit hivernale dépourvue d'étoiles, entre les murs de la Tyrell Corporation, le duo improbable formé par les deux agents de la CIA décide enfin de tout miser, conscient des risques encourus et des conséquences qui pourraient en découler. Mais ce secret si farouchement gardé semble bien trop intriguant pour abandonner maintenant, hors de question de revenir sur cette décision unanime : ensemble, ils éclairciraient cette histoire, certains que le gouvernement s'affaire à construire et parfaire une arme comme le monde n'en a encore jamais vue, si ce n'est tout un arsenal entier.
Rasant les murs, les deux hommes jouent de leur plus grande discrétion, attendant patiemment que la voie ne se libère. Felix interroge alors son compagnon, cherchant à s'assurer que toutes les cartes sont entre leurs mains, ce à quoi Ezra renvoie un « pour qui tu me prends ? » tout en rangeant soigneusement le laissez-passer dérobé tantôt à Miraël, sans oublier le badge accolé à sa veste visant à usurper l'identité de ce dernier -pratique lorsque l'on bénéficie du même visage, n'est-ce pas ?

En effet, très pratique et plus encore lorsqu'Ezra s'avance enfin pour subitement tomber nez à nez avec une jeune fille qu'il n'aurait voulu croiser pour rien au monde, pas ce soir-là du moins et certainement pas en de telles circonstances. Il s'agit bien d'elle, à n'en pas douter, celle qui a finalement réussi là où bon nombre d'autres femmes ont échoué : capturer l'indomptable cœur de Miraël. Un mutisme figé par la stupéfaction s'installe rapidement entre les deux individus, avant que la demoiselle ne tente de le briser sans toutefois en avoir le temps ; vif d'esprit, Ezra lui vole alors un baiser avec véhémence dans l'unique but de la réduire de nouveau au silence. Nul besoin de signaler à Felix de profiter de cette diversion impromptue pour passer son chemin, le voilà déjà loin, engouffré dans un énième couloir. L'instant dure quelques secondes qui paraissent toutefois interminables ─et surtout irréelles pour chacun d'eux─, avant qu'Ezra n'échange un regard spécieux avec elle pour enfin se retirer et disparaître sans un mot, aucun -inutile d'envenimer les choses plus qu'elles ne le sont déjà.

De nouveau réuni avec Felix, ses pas le guident maintenant vers une étrange salle mentionnée maintes fois dans les recherches sournoisement dérobées à son frère ; l'unique raison de leur présence entre ces murs se devait de reposer derrière cette porte bien trop défiante pour n'éveiller aucun soupçon. Non seulement faite d'un blindage peu commun, son accès se veut incoerciblement intransigeant, exigeant un code complexe aussi bien composé de lettres que de chiffres, lequel figurait également dans les trouvailles si précieuses de Miraël ; Ezra reconnait là l'assiduité légendaire de son frère, qu'il n'aurait pourtant guère l'occasion de féliciter, la roue de son destin s'apprêtant à tourner du tout au tout.

Dans un bruit sourd et métallique, lentement, la porte s'ouvre finalement pour mettre fin à une attente palpable, sans toutefois apporter les réponses tant espérées par les deux hommes, bien au contraire. L'un comme l'autre, aucun d'eux ne peut cacher sa surprise lorsqu'ils découvrent enfin la nature de ce que la Tyrell Corp. s'affaire à dissimuler corps et âme : une adolescente ─qui n'a rien d'une employée─ tout ce qu'il y a de plus banal. Sauf qu'elle ne l'est pas, à l'évidence. Même le dernier des imbéciles saurait flairer l'odeur si déplaisante d'un manque irrépressible d'éthique et de moralité, au profit d'un projet dont l'obscur but échappe encore aux deux agents spéciaux. Ces derniers n'ont toutefois guère le temps d'assimiler la scène qui se dresse devant eux, tandis que l'alarme assourdissante des locaux retentit subitement dans tout le bâtiment.

─ Felix, dit simplement Ezra après avoir échangé un regard en coin.

De ce duo fait d'une connivence rare, les mots sont alors ineptes ; chacun sait parfaitement ce qu'il doit faire et c'est dans ce même élan que l'ex-mercenaire porte secours à la captive, scellant ainsi son avenir au même titre que celui de son compagnon et de cette étrange fillette qui suscite déjà tant d'intérêt.

Un mystère qui n'aura de cesse de s'épaissir et à mesure que l'étau se resserrera, nul ne sait ce qu'il adviendra... À la grande exception de l'Univers lui-même.



Pseudos : Skuld, Yuliy ou Neostomed... mais pour les intimes : Take, Takecouette, Takeffreux, Takepouet, Tako apparemment, Doudou, et un autre que je vais taire parce que voilà... Âge : T'as pas envie de savoir et moi non plus Comment as-tu découvert le forum ? : T'en as d'autres comme ça ? Même mes blagues sont meilleures /PAF Le dernier mot : POIREAU BIO.


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Mer 10 Avr - 11:47

Ezra Warschawski ─ Daemon, Complice Tumblr_n5kswhhdn31ta7tvqo1_500

ça aurait été plus drôle avec miss mafia but well, tradition is tradition !! ♥

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Ezra Warschawski
Mar 23 Avr - 12:04

Ezra Warschawski ─ Daemon, Complice Tenor

heart3

Et voilà mon dieu... J'ai enfin réussi à braver mon karma, je sais fichtrement pas comment, mais je l'ai fait. /paf
Je tiens juste à dire que ça a été très difficile de passer outre tous les détails que j'aurais voulu exploiter (les mauvaises habitudes ont la vie dure /krev), genre really, je me suis fait violence, alèd. /pan

Maintenant je retourne dans mon coin pour agoniser, si vous me le permettez, merci.

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Mar 23 Avr - 20:02

#Ba dum tss!
 

Félicitations
T'es des nôtres, maintenant, plus moyen de faire marche arrière !

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Worth the wait yy

Une chose est sûre, l'Univers en a eu pour son argent (comment ça c'était gratuit ?) : des scènes d'action dignes d'un James Bond, des problèmes d'angsty teenagers, de la rivalité fraternelle, de la bromance (EzraXFelix 4ever) ; bien entendu, pas besoin d'en rajouter, toi-même tu sais, tu as parfaitement cerné l'esprit du personnage, c'est développé comme il faut, toussa toussa.

L'Univers a hâte de jouer avec Ezra  kiss

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