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 pièce d'or sur un fil de soie — ft. andreas golding

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LVL
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Sevda Yilmaz

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Sevda Yilmaz
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Sevda Yilmaz
Mar 21 Mai - 12:36

sky is over
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Ses bandages le démangeaient.
Un peu hors de lui, c’était tout ce qui était capable de l’atteindre. Cette sensation d’être prisonnier des blessures en attendant qu’elles guérissent suffisamment pour être dévoilées.
Quelque part, Sevda se forçait à ne penser qu’à ça, pas à autre chose. Il engouffrait dans ses plaies les souvenirs qui menaçaient de le faire dériver de sa route, sachant qu’il n’en resterait bientôt plus que des cicatrices. Des tâches à peine creusées dans sa peau, plus fragiles, plus visibles, plus marquantes que ses tatouages. Et plus signifiantes, aussi.
- Qu’est-ce qu’on fait là, déjà ? demanda-t-il à Ed, qui sortait de la voiture.
Il lui semblait n’avoir quitté la ville que quelques minutes auparavant. Son manque d’intérêt pour cette petite promenade lui avait voilé les yeux sur tout le trajet, l’empêchant de voir le paysage changer. Pour autant, il fut plus découragé que surpris en constatant que les bâtiments de la ville avaient disparu.
- Te changer les idées, lança-t-il en retour. On reste des humains, tu sais.
Ce n’est pas ce qu’il me semblait, pensa-t-il. Mais il se devait d’avouer qu’il avait rarement eu l’occasion de profiter d’une fin de journée en plein air. Le soleil couchant déversait de chaudes couleurs sur les froides montagnes du tableau, caressant ses prunelles ombrées d’horreurs d’une douceur qui lui était presqu’amère.
- On ne cherchait pas le gosse ?
- C’est pas un gosse, Sev.
Tous les riches sont des gosses, répliqua-t-il silencieusement, d’un simple regard plus que suffisant qui ne manqua pas de faire rire son vieil ami.
- Et je le cherchais. Toi, je t’ai embarqué pour que tu profites un peu du calme… On aurait cru le voir quitter le casino et s’diriger vers le sud, c'était suspect. Je suis chargé de fouiller cette zone.
- Qu’est-ce qu’il foutrait là ?
Un haussement d’épaules en toute réponse, et ça avait sérieusement tendance à l’agacer. Ed le savait pertinemment.
- J’sais pas.
Je l’avais compris.
Le vieux tira sa révérence, abandonnant Sevda au beau milieu de nulle part, loin de chez lui, pour Dieu seul savait combien de temps. L’intéressé glissa une main lasse dans sa nuque, outrepassant la légère grimace que le geste lui avait arraché, et se détourna du véhicule. Un brigadier, au repos ? Il n’avait jamais envisagé une telle connerie.
Il rejoignit à lents pas un espace herbacé et plus dégagé qu’ailleurs, qui donnait sur un point d’eau. Un minuscule lac, pour simplifier, où nageaient quelques animaux plumés qu’il ne saurait pas nommer. Le taulard s’installa à bonne distance de là, préférant observer le peu de vie qui grouillait dans les parages que s’y mêler.
Un couple se baladait, sans doute pour apprécier l’ambiance d’un coucher de soleil. Deux personnes se tenaient debout non loin, et un sportif du soir passa près d’eux. A cette heure-ci, il n’y avait déjà plus grand monde. L’endroit, malgré sa magnificence, ne tarderait guère à devenir lassant.
- … Mh.
Sevda s’apprêta à sortir un Playmobil de sa poche lorsqu’un détail sur l’une des personnes le titilla. A s’y attarder un peu plus, il ne fallait pas plus qu’une cervelle de moineau pour reconnaître ce style vestimentaire hors-norme, et pourtant typique, des gens de cette espèce.
- Bordel de c**, Ed ! cria-t-il.
Ed n’était pas là, cela dit. Sevda ne prit pas le temps de se demander s’il avait accessoirement attiré l’attention des autres en gueulant comme un fauve avant de se lever et se diriger vers la cible. Il attendit d’être suffisamment proche pour se faire entendre sans lever la voix, en restant suffisamment loin pour éviter les accidents. Tel qu’un coup de couteau sorti de nulle part. Ce n’est pas comme si j’avais une arme sur moi, remarqua-t-il. C’était surtout l’autre type habillé en noir et prêt à bondir qui lui faisait peur. Même si je dois paraître peu crédible, avec comment je suis amoché.
- Alors comme ça, ça se lasse de l’odeur du fric ?
Glissant les mains dans les poches, il attendit de capter son regard. Au diable Ed, cela faisait une éternité qu’il espérait tenir une conversation avec ce fameux propriétaire du Stardust.
- Et ça prend congé des paris ahurissants. Je n’aurais jamais cru.


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LVL
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Andreas Golding

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Andreas Golding
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Andreas Golding
Ven 24 Mai - 5:03

can't drink my way out of this
     
C'était un mardi normal jusqu'à ce qu'il ne reçoive un message d'une entité mystique. Vous savez, il y a des choses dont on n'est pas trop certain de l'existence -parfois elles paraissent réelles, parfois pas trop; parfois elles n'ont plus de sens et parfois on n'arrive juste pas à s'en débarrasser.
Andreas avait une mère, c'était un fait notoire. Enfin -il était presque sûr. Ca ne l'aurait pas trop étonné si, un jour, elle lui avouait qu'une soucoupe volante avait livré des œufs bizarres chez elle et qu'elle avait décidé d'élever la tribu comme étant la sienne.
Elle n'était pas une mauvaise mère. Disons simplement que son instinct maternel se traduisait par des conseils beaucoup trop concrets pour un gamin de 5 ans ("Andreas, est-ce que tu as bien lu tes cinquante pages du code civil aujourd'hui ?") plutôt que par des effusions d'affection. Il avait appris à deviner, depuis le temps, les soucis qui se cachaient derrière son joli visage frôlant la perfection ("Andreas, je veux que tu saches que tu as des droits qu'importe ce que d'autres disent sur ta couleur de peau").
Pour autant, que cet être cosmique lui envoie un sms avec un autre sujet que de regarder les comptes du Stardust, c'était l'équivalent d'un miracle.
J'ai eu vent de ce qu'il s'est passé l'autre nuit, à Chinatown. J'ai réservé une retraite d'une semaine à Henderson pour toi. Ça commence demain.
Et sans même tout lire, Andreas savait qu'il n'avait pas trop le choix. Ça criait "ne me déçoit pas", et Andreas avait souvent l'impression de décevoir rien qu'en respirant.
Il se demande, allongé sur l'herbe de Sunridge Heights, si ses soeurs (si détestables et adorables en même temps) bénéficiaient des mêmes genres de traitements.
Non.
Non -probablement pas. C'était des copies presque conforme de la Matriarche. Elles n'avaient pas de scandales à leurs sujets. De toutes manières, elles n'en avaient pas le droit. Femmes ébènes dans un bassin rempli de requins blancs. Andreas les admirait autant qu'il se demandait pourquoi elles s'infligeaient ça, avant de se rappeler que le monde est toujours plus débile qu'on ne le pense.
Ah.
La vérité, c'est qu'il n'avait pas vraiment un problème avec l'alcool. Ce n'était pas une addiction. Il s'en passait très bien, mais ah -la vie prend un peu plus de couleur avec un bon cognac. Il en était persuadé : personne ne pouvait le contredire.
Il regarde sur son téléphone, momentanément privé de réseau, ce que sa mère a prévu pour lui. Mercredi après-midi : méditation et yoga anti-gravité. Il rigole. Qu'est-ce que c'est que ça ?
Probablement un message subliminal pour lui dire que, oui, c'était bien une soucoupe volante qui l'avait déposé sur Terre, il y a bien longtemps.
Voyez le tableau : un joli parc baigné de soleil, des gens au bonheur irradiant qui se baladaient en profitant de la douce journée, un éphèbe (pourtant encore dominé par quelques pixels d'autorité féminine) au bord de l'eau, des lunettes sur le nez et le portable qui lui tombe sur la figure, sans prévenir, surveillé par une armoire à glace (qui ressemblait vraiment à de la glace, au vu de son immobilité) autant pour sa sécurité que sa sobriété.
Et puis, entre en scène un autre élément : ce qui semble être le personnage typiquement louche et méchant dans les films, croisé avec un dessin animé (de type Titi et Grominet, pour le bandage à la tête). Il est juste à côté, mais pas vraiment. Andreas le regarde, une fois remis de la chute du portable sur ses lunettes (ah, il espère que ses Chanel n'ont pas été rayées), parce qu'honnêtement il n'a rien d'autre à faire. C'est qu'il a l'air agité, le monsieur, à parler tout seul -au lac, peut-être ? Mais pourquoi parler de dollars à la nature ?
Ah. C'est à moi qui vous parlez ? Il s'élève un peu, les coudes à terre et son merveilleux haut à sequins doré jurant avec le simple vert de l'herbe. Un instant j'avais cru que vous vous adressiez à, je ne sais pas, la vérité absolue. Il rigole, laisse sa tête glisser vers l'arrière. Le ciel est azur. Ou alors ! Peut-être à des aliens. Vous croyez aux aliens ? Question perso. Répondez juste oui ou non, ça suffira. Ne vous inquiétez pas, je ne jugerai pas. Et c'est bien vrai. Andreas ne juge jamais. Dîtes, vous êtes occupé, cette après-midi ? Vous savez ouvrir vos chakras ? Et son effronterie passe pour de l'oubli -il ne répondra jamais aux sous-entendus de l'inconnu. Simple envie passagère.
Il pouffe, avec un peu de désespoir dans sa gorge. Ah, ce qu'il donnerait, pour les lumières hypnotiques de son chez-lui. C'est que je n'arrive pas à dire si vous êtes plus hippie ou gangster, avec votre dégaine. Et honnêtement, il n'en avait pas grand chose à faire.


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Sevda Yilmaz

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Sevda Yilmaz
Lun 3 Juin - 12:59

sky is over
feat : andreas + sevda
Dans un premier temps, Sevda eut le souffle coupé. Parce que ce type fameux, un truc avec Gold que sa mémoire refusait de retenir car elle ne le jugeait jamais nécessaire, donnait le même effet qu’une pièce ancienne que l’on ne retrouvait que des millénaires plus tard. Tout, dans sa façon de jurer sans pitié avec le décor fait de nature, dans sa voix, dans son redressement las avec l’alerte la plus moindre du monde, laissait penser qu’il sortait tout droit d’une comédie mélodramatique où il jouait le grand riche malheureux.
Image qui lui collait presque bien, au final. Presque. C’était sans doute l’illusion issue d’une rencontre avec une célébrité : l’impression de sortir d’un film.
Mais les paillettes qui valsaient dans son regard azuré ne tardèrent guère à déguerpir. Il avait suffi que le riche en question ouvrît sa bouche pour rappeler au taulard qu’il était certainement le seul à connaître et côtoyer la réalité, ici. Oui, c’est bien à toi que je parle. La vérité absolue et moi, ça fait un moment qu’on se fait la gueule.
- Je ne sais pas, répondit-il pour les aliens.
Dire oui ou non à une personne qui lui demandait de répondre par oui ou non faisait partie des petites broutilles qui l’agaçaient. Il n’en tint pas davantage rigueur ; pas plus qu’une légère grimace de surprise, le coin de sa lèvre qui remontait en déformant son nez au passage. Ouvrir mes chakras ? C’est quoi ce bordel ?
Il se surprit même à réfléchir quelques secondes à la question avec un sérieux qui n’était strictement pas nécessaire. Il aurait pu croire qu’il était effectivement en vacances, ou alors cela servait d’excuse pour pardonner ce moment d’inattention. Tout simplement pour ne pas admettre que Gold-quelque chose l’avait tout bêtement embobiné avec ses changements de sujet successifs.
Et il avait plutôt l’air doué pour ça, changer de sujet. La vérité absolue, puis les aliens, puis le chakra, puis l’apparence en à peine quelques minutes de conversation.
L’arbre qui lui servait certainement de garde du corps n’avait toujours effectué aucun geste. Pendant que l’autre parlait, Sevda s’amusa un petit moment à lui faire des coucous grandioses avant de se lasser et en revenir sur son interlocuteur.
- Hippie ou gangster ? répéta-t-il avec un amusement certain, un grand sourire marqué sur les lèvres.
On ne lui avait jamais fait la remarque, et celle-ci lui fit plaisir d’une façon ou d’une autre.
- Je ne saurai pas te dire non plus.
Le « vous » sauta tout naturellement tandis qu’il s’accroupit tout en gardant sa supposée distance de sécurité. Cette personne était intéressante, cela allait sans dire.
- Tu m’épates, tout de même. Tu m’as l’air plutôt quiet, avachi dans l’herbe, sur un terrain totalement à découvert, et entouré de multiples cachettes où un tueur un tant soit peu expérimenté pourrait se tapir et braquer tranquillement…
Il laissa sa phrase en suspense et regarda brièvement autour de lui – surtout le type debout, le mur, la maison dont il ne voulait absolument pas recevoir un coup par inadvertance. Il avait déjà suffisamment mal comme ça.
- Ce qui serait tout à fait possible, en fait. J’en connais – et tu en connais certainement, aussi – qui mettrait des millions pour avoir ta tête empaillée sur leur table de chevet en guise de trophée. Et toi, tu es là, à te soucier du chakra et des extraterrestres. Vraiment, tu m’épates.
Sauf que ses propos dépassaient certainement les bornes, et qu’à l’entendre, avec ce regard espiègle posé sur le garde du corps, cet air de défis bouillonnant sur son visage déjà amoché, il donnait tout simplement l’air d’attendre un coup de poing bien mérité.
- A toi de me dire maintenant si tu préfères que je sois hippie ou gangster, selon ce que tu crois de mes paroles.
Sevda cherchait tout simplement à le tester, mais, pour être honnête, s’il savait que la Bratva gardait simplement un œil sur cet enfant, il n’était au courant de rien concernant les autres mafias.
Un sniper était peut-être effectivement monté quelque part à son insu. Il en frissonna légèrement lui-même et s’avoua, intérieurement, qu’il aurait préféré savoir Ed dans les parages.


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LVL
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Andreas Golding

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Andreas Golding
Jeu 6 Juin - 13:55

can't drink my way out of this
     
Il ne sait pas, qu'il dit, l'autre. Il ne sait pas s'il croit ou non. Ca lui va, Andreas -lui aussi, il répond souvent qu'il ne sait pas, quand en réalité ça veut dire qu'il ne veut pas choisir. Pas de choix, pas d'ennemi -enfin du moins, pas de manière frontale. C'est toujours mieux que d'aller dans le sens contraire.
Il aime bien ceux qui ne savent pas en quoi ils croient. Ca veut aussi dire, souvent, qu'on peut un peu modeler leurs esprits. Qu'ils peuvent encore changer d'avis. Qu'ils n'ont pas décidé de comment la Terre doit tourner.
Alors il ne lui en tient pas rigueur, à l'autre, qu'il ait "désobéit". Ce n'est pas si grave que ça. De toutes manières, ce n'était pas trop important. Andreas aura oublié dans quelques minutes.
Mais visiblement, l'autre avait une affection pour le non-savoir. Andreas n'était pas érudit -il savait des choses inutiles, des petits faits à raconter avec ses belles paroles pour amuser la galerie, éventuellement faire quelques traits d'esprit, impressionner certains jolis visages. Il avait fait des études remarquables, avec des professeurs renommés et des amis prestigieux -ah, Magnus!- mais il n'en était pas ressorti en se sentant particulièrement savant. Il regarde ce qu'il y a autour de lui et il se dit qu'au final, connaître la finance et ses rouages n'est utile qu'à ceux qui ont déjà l'oisiveté de pouvoir manger jusqu'à en vomir. Ca ne lui dit pas comment l'Univers fonctionne, ni comment réussir à se nourrir, ni à survivre.
En y pensant, beaucoup de gens ne sauraient pas survivre, de nos jours. On dit l'homme est un animal social, mais au fond, vraiment, c'était plutôt l'homme est un animal flemmard.
Il regarde l'homme en noir (man in black, lunettes de soleil comprises) et il esquisse un sourire. Bien évidemment qu'il était inutile, mais ça rassurait beaucoup de monde tout autour. Et surtout, ça mettait toute bouteille d'alcool hors de sa portée. Ah, que voulez-vous, ma vie est remplie de péripéties, d'assassins et de courses poursuites ! Regardez ! Soyez témoin ! Et il éclate de rire après dix secondes de calme, de non-action, de platitude, entrecoupées par un canard visiblement pas content d'une situation aquatique quelconque. Rasant, vraiment. Ennuyeux à mourir. Si on voulait vraiment me tuer, ça ferait longtemps que je ne verrai plus la lumière du jour. Soit enterré, soit parce que ma mère m'aurait enfermé pour ma propre sécurité. Non, visiblement, les forces cosmiques ont d'autres plans pour moi. Il s'allonge sur l'herbe, replace les lunettes sur son nez pour ne pas être aveuglé par le soleil. L'ironie se lit dans son discours mais sa voix est plate, comme s'il n'y avait rien de bien exceptionnel de littéralement parler de sa mort et des envies d'une entité omnisciente théorique. Ah, quelle blague, hein. D'ailleurs, ça répond à votre question. Un hippie aurait été plus joyeux dans ses propos. Paix et amour, tout ça. L'inverse de la mort, de l'assassinat et des menaces. Les bras calés sous la tête, il commence à avoir mal aux fesses à force de ne rien faire, allongé autre part que sur son merveilleux canapé en cuir -celui qui est actuellement vraiment seul dans son bel appartement au Stardust. Tragique, vraiment. Du coup, je suis sûr que ça vous tente, du yoga, non ?
Peut-être qu'il répondra je ne sais pas, et qu'Andreas décidera de prendre ça pour un oui.


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