Des détails complets, pour le bonheur de ces lecteurs qui veulent tout savoir avant même d’avoir commencé. Une fiche qui rappelle à l’auteur le nombre d’heures qu’il a passé à écrire, dans les moindres recoins de la conscience humaine, le personnage. Aussi, ça fait jouir la fausse modestie et les applaudissements de fin de soirée après une tournée bière-pétanque-pizza.
Herod, techniquement “le chant du héros”, est l’appellation même d’un héros des temps modernes, avec une touche d’ancienneté attendrissante dont on se souvient en disant “qu’est-ce que c’était mieux avant”. L’origine du prénom viendrait du grecque, mais qui croit encore à ce genre de choses de nos jours ? Et ce qu’il en pense ? Son prénom a une grande signification pour lui, et même s’il ne possède pas les mêmes vertus que les héros de la téloch, cela lui permet quand même de se démarquer de toute la merde de la société, des enfoirés et des malades mentaux.
McLaw, le "fils de la loi", le juste des justes. Il n’y a pas grand-chose à dire à part : « Criminels, attention, ce McLaw là, c’est pire qu’un chien sauvage, car en plus d’avoir la rage, de ne rien lâcher, il est quasiment prêt à vendre sa mère pour arrêter les méchants. » Enfin, ça, c’est ce qu’il dit. Ici, pas d’illusions, il est clairement anglais ce nom.
Nom de code ? Vaillant. Qu’y a-t-il de plus à expliquer ? Peut-être sa provenance : une appellation choisie spécialement par ses coéquipiers de l’armée.
Ancien soldat de l’armée américaine, ancien capitaine de l’U.S Navy, également Détective (également appelé Inspecteur) à la police municipale de Las Vegas – pour aider les femmes esseulées de la tromperie de leur mari infidèle (et encore…), Herod est le portrait craché du bon patriot, sauf que le comportement ne suit pas toujours (mais c’est ça le vrai patriotisme).
McLaw est tout ce qu’il y a de plus homme et macho (on ne le croirait pas comme ça, si ?) sur cette planète. Il est bien dans ces bottes, se sent parfaitement homme, mentalement, physiquement, etc, etc.
Célibataire depuis… à peu près toujours, il n’a jamais tenu sur le long terme. Et s’il ne le dira pas, c’est plus elles qui le quittent, que lui. Pourquoi ? Son mode de vie est sûrement trop dur à vivre ; un prétexte qu’il a très bien compris et utilisé. Ce qu’il aime dans une relation est la surprise, la dangerosité et l’insoumission. Sa femme idéale serait grande, au caractère fort et qui lui tiendrait tête ; il aime aussi celles plus douces.
Si physiquement il a quarante ans, à l’intérieur, c’est encore un type de vingt-cinq ans, près à faire péter la baraque, littéralement. En soi, l’immaturité est là, et la sagesse a fait ses valises depuis des lustres.
Herod a une bonne morale, malheureusement, éclectique ; elle est diverse et variée et change du tout au tout selon les situations et les circonstances (et ses humeurs aussi).
Mesurant plus de six pieds (188 cm réellement), c’est un grand bonhomme à la carrure mésomorphe, musclée et taillée par les heures d’entraînement et sa routine matinale. Il pèse plutôt lourd sur la balance, avec ses cent kilos tout rond. Il a une force de frappe de niveau d’un boxeur professionnel. Il est en très bonne santé, aussi bien physique que mental, avec que très peu de blessures reçues (la plupart vienne de sa jeunesse et de ses périodes très casse-cou). Capable de se disloquer l’épaule droite à volonté, il lui arrive de le faire devant n’importe qui juste pour rigoler un coup ; il est dit que certaines d’entre elles se sont évanouies sous l’action.
Posture et gestes sont coordonnées, imperturbables et stables : il a de cette droiture militaire et en même temps ces mouvements sauvages et rudes provenant de sa personnalité explosive.
Informations peu essentielles, Herod est B+. Sa fréquence cardiaque moyenne, par minute, est d’environ 41.
Invraisemblablement, il est très superstitieux. Il a peur des fantômes (même s’il n’en a jamais vu) et il est possible pour lui de croire, d’une certaine manière, à tout ce qui relève du paranormal. Pour ce qui est du Destin, il est plus sceptique, cela ne l’empêche pas d’avoir une idée sur ça (même s’il aime à penser qu’il crée sa propre route, son propre Destin ; ce qui, en soi, n’est pas totalement faux).
Il y a des choses qui l’irritent, et il est assez facile de savoir QUOI : les enfoirés de toutes catégories, les ordres malpolis (et à peu près tous les autres ordres) ainsi que les psychopathes et SURTOUT les malades mentaux (c’est sa hantise).
McLaw a une très bonne résistance au stress, il ne semble jamais stressé. Par contre, sa patience et sa maîtrise de soi sont désastreuses, il a dû mal à rester en place.
En bonnes qualités, on peut citer son côté décontracté, sans prise de tête, sa franchise implacable, sa grande liberté, sa concentration à toute épreuve et sa justice farouche et patriote.
En défauts, on parlera chez lui de son imprudence, son côté casse-cou qui ne manque jamais de se blesser, sa tendance à utiliser de vulgarités (parfois sans raison…), son côté nonchalant et sans tact qui frustrent plus d’un, sa nature détachée envers les criminels (mais ça, c’est plus pour les faire rager) et son épaisseur secret qui rôde toujours autour de lui.
Quelques informations en rapport avec Herod: une totale spontanéité, un possible grand aventurier dans sa vie antérieure, un grand courage, des responsabilités parfois esquivés et d’autres obligatoirement prises sans hésitation, une totale autonomie (libre arbitre oblige), des manières inexistantes (il est pas éduqué le petit) et une générosité assez démonstrative.
Forces et faiblesses
Herod est un grand sportif, il pratique tous les jours, que ce soit au travail ou pendant son temps libre. Il est également endurant et résistant, avec une condition physique très bonne. Accompagné de ses poings et de ses jambes, capable de courir après le plus malheureux des fuyards, il a été entraîné pour avoir de bons réflexes et une agilité supérieure à une personne lambda. Il lui est rare de lâcher prise, pire qu’un crocodile, ou d’abandonner tout court. Grâce à son emploi à la police, il possède des connaissances pratiques, et a naturellement une expérience et des compétences de combat. Il est aussi connu pour nager très bien.
Comme tout homme, McLaw a des faiblesses, et elles sont toutes dans sa tête, au plutôt dans sa personnalité : homme d’action et homme de peu de mots, il n’est pas quelqu’un de très patient et est plutôt imprudent ; capable même de louper des informations capitales lors d’une action à réaliser rapidement, il peut se mettre en danger (ce qui arrive souvent) et mettre en danger d’autres personnes. Il est naturellement mauvais dans la technologie, c’est un pépé de ce côté-là.
Ayant été sur de nombreux terrains, Herod maîtrise quelques langues, comme l’espagnol, le russe et l’arabe. Il a des notions en allemand.
Une autre particularité est qu’il coupe ses phrases (et de les mâchouiller), et ça peut parfois porter à confusion, surtout les personnes qui ne maîtrisent pas la langue maternelle de Herod.
Habitudes et addictions
Même s’il possède un corps de rêve, avec sa routine journalière, Herod est un grand consommateur d’alcool. Il s’arrête parfois à un bar pour cuver un petit coup et repartir aussitôt, le ventre rempli. Son supérieur pense qu’il est alcoolique, mais il lui laisse le bénéfice du doute, tant qu’il fait bien son boulot.
Irrégulier dans ses sommeils, il a un style de vie particulier de ce côté-là. Il lui est déjà arrivé de rester éveillé pendant plus de deux jours, sans ressentir une fatigue apparente, ou de dormir pendant dix-huit heures d'affilée. Semble-t-il qu’il s’adapte aux situations rencontrées.
Pile ou face ?
La pièce, j'besoin d'une pièce pour ce foutu caddie.
Quel est votre signe astrologique ?
Si j'le connaissais, j'serais en train d'lire l'horoscope.
Plutôt Parti Républicain ou Démocrate ?
Y'a déjà trop d'emmerdes dans le monde, alors s'il faut commencer à choisir entre deux options, on est pas dans la merde.
Pensez-vous que le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito ?
V'croyez sérieusement qu'il viendrait sur Terre pour r'nifler l'odeur de toute la merde qu'on a fait jusqu'à maintenant ? J'suis sûr qu'il est sur son nuage céleste à manger des pop-corns en écoutant une telle connerie.
Croyez-vous aux soucoupes volantes, aux projections astrales, à la télépathie, aux pouvoirs parapsychiques, à la voyance, à la chasse aux fantômes, à la télékinésie, à la transe médiumnique, au monstre du Loch Ness et à la théorie de l'Atlantide ?Quand on sait c'qu'on peut faire à son voisin avec l'aide d'une simple poupée... Ah ! Et les fantômes, j'suis pratiquement sûr que ça vadrouille par ici ! À donner la chair de poule putain.
Ah et j'oubliais : la réincarnation, ça vous parle ? Êtes-vous persuadé(e) d'avoir été un philosophe barbu et barbant dans une vie antérieure ?
J'suis pas encore médium à c'que j'sache. J'en sais rien !
Si j’devais bien commencer par un quelque part, j’vous parlerais volontiers de ce ranch où j’habitais avec mon oncle. Lui, il l’adorait. Enfin, c’était pas une surprise, j’me dis ; au vue du prix auquel il l'avait dégoté… Deux miches de pain ça lui avait coûté, et encore, pour moins que ça. J’en parle comme si j’l’admirais. C’est faux, voyez. Lark McLaw était un gros con, et en plus d’être un con, de n’pas marcher droit la majorité du temps, il avait l’don de m’foutre en rogne pour moins qu’une gifle gratuite. Et des poings dans la gueule, je m’en suis reçu : les motifs de ses actes violents étaient nombreux (souvent aussi flous que le réveil du matin), la plupart se résume en la signature du démon de l’ivresse. Alcoolique de renommé, le titre facilement remporté par la pire des raclures : Lark l’Ivrogne, ce con d’oncle.
J’aimerais bien remonter à quelques années avant ce merdier ; à mes six ans pourquoi pas ? Mais les souvenirs sont moins joyeux (ouais, encore moins joyeux que mon passage chez Lark). J’me rappelle parfois de l’odeur de lavande de ma mère. Elle parfumait toute la maison avec. Ses fredonnements aussi me manquaient, autrefois. Disons qu’il y a peu de souvenirs frais et heureux que j’peux vous raconter comme ça. Ils sont rares ces cons. Que j’vous le dis d’avance, n’allez pas croire que j’suis un type en mal d’amour. Moi, l’amour, j’la file comme une flèche de cupidon, elle veut pas v’nir parfois, d’autres fois, ça dure jamais longtemps : mon mode de vie, j’me dis, ou alors… mon caractère ? C’pas le sujet par contre.
Alors, qu’est-ce qui s’est passé après mes six ans ? Mary, ma mère, est partie. Enfuie, du jour au lendemain, sans un message ni une lettre (parce que le téléphone existait pas vraiment, et ça se résumait à une cabine téléphonique merdique). Déjà, mon père était inexistant ; Mary m’en parlait, quelques fois, avec ce sourire niais et ce chagrin enfoncé comme un pieu dans le regard. Le plus choquant dans tout ça, c’est qu’elle ne m’a jamais dit la raison de sa disparition (est-ce qu’il est mort ?). C’est à peu près comme ça que j’ai terminé chez Lark l’oncle-ivrogne, héritier des gènes tenaces des McLaw, avec l’armée complètement montée à la tête et les bottes de rangers aux pieds. ‘paraissait qu’une lumière avait sauté là-haut et qu’il était plus tout frais. Moi, j’vous le dis, pour l’avoir saqué onze ans d’ma vie, j’vous affirme qu’il était encore bien conscient. N’empêche que les cons, même lucides et en pleine possession de leur moyen, restent des cons. Méditez sur ça.
Bon, après ces onze ans, ça a tout changé. C’est l’armée qui rentre dans la vie et j’embrassais à cet âge-là la trace redoutable des McLaw : ce que je savais, c’est qu’on s’était tous suivi sur le côté militaire… Pas la plus grande des originalités, mais quand on doit rapidement partir, loin d’un type disjoncté et avec la bouteille facile, faut pas chercher à faire le gneugneu. Ma vengeance prise un jour avant mon départ, c’est un coup de poing dans les dents qui l’a attendu, cette fois-ci (et pas l’inverse). Lark, j’en ai plus jamais entendu parlé après ce moment-là.
Sept années passés sur les champs de bataille (même si ça fait con dit comme ça), à gravir les échelons et à prendre possession d’une équipe spéciale, dirigée par moi-même. L’U.S Navy a rapidement ouvert les cuisses face à un type comme moi, et j’ai pris l’opportunité de vivre la vie à pleine dent. Et deux ans plus tard, j’étais encore en train de faire le taf d’une nation. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et faut dire que cette fin-là, personne ne l’avait prévue. Après l’échec d’une importante mission classée secret défense par l’État Américain, et la perte de deux de mes membres, notre équipe Operation Racoon (selon les supérieurs hiérarchiques de cette foutue société à la con… J’avais dit patriote ?, semble-t-il qu’ils se sont pas foulés pour le nom) se fit dissoute sans préavis. Une année à patauger dans la merde de mes supérieurs, et à se mordre les couilles avec l’équipe entière. Après ça, plus personne n’avait gardé contact avec personne. Triste fin, et ces cons me manquent parfois.
Par la suite, après cinq années et quelques de chômage pure et dure (je peux vous dire que j’ai pas traîné entre temps), j’ai fait la rencontre d’un sacré commissaire de police, fervent habitant de Las Vegas, la cité des miracles comme j’le dis. On s'est tout de suite très bien entendu, et comme si on roulait sur une planche à roulette, j’ai fini par me retrouver dans les bottes d’un policier.
Nouvellement inspecteur, confronté aux crimes brutes de décoffrage, autrement dit “les crimes violents”, j’fais un très bon boulot, assez pour qu’on me laisse tranquille et faire mes conneries en parallèle. C’pas beau la vie ?